Marie Pavlenko; Marjane; La Crypte; Editions Pocket Jeunesse; 380 Pages; Prix de vente: 17,90€ Synopsis: Les ninns ont bâti l'immense Résidence, cachée au cœur de Paris. Qui sont ces ninns dont les hommes ne soupçonnent rien? Pourquoi Marjane est-elle obligée de fuir ce refuse où elle a grandi? Quels lourds secrets va-t-elle découvrir? Au tout début, je voulais parler d'un livre qui m'a profondément chamboulé (au point que j'en verse une petit larme dans la métro!) mais comme je compte l'offrir dans un swapp, je compte garder la surprise! Mais je le ferais, vous pouvez en être surs! Donc, je regardais ma bibliothèque, en quête d'un livre à me mettre sous la dent et je tombe sur Marjane, chiné cet été dans un vide-grenier. Je me lance donc dans l'histoire, et me voilà embarquée dans un gros complot! Marjane est vraiment une très belle surprise. L'histoire est typique, une héroïne qui se retrouve plongée malgré elle dans une histoire totalement folle, et qui découvre tout un monde inconnu. Bref, la construction du héros au mille et un visage. (Je vous invite à découvrir cet essai de Campbell, vous verrez vos films et vos livres préférés d'une tout autre façon!) Mais ce qui fait la force de ce livre, c'est la diversité et l'originalité des personnages qu'on nous présente. On peut s'attendre à des vampires, des loups garous, le panel basique des créatures fantastiques. Mais ce serait trop facile. Un grand bravo à l'auteure pour avoir pris ce risque de présenter des créatures "inédites". On ne reste pas indifférent face aux personnages, ils ont tous leur petit caractère, un petit quelque chose qui les rend uniques et (parfois) attachants. L'histoire est très bien rythmée, on ne s'ennuie pas une seconde lors de notre lecture. Marie Pavlenko a un sacré don pour nous donner envie de continuer à lire. A chaque fois, je me disais "Allez, un dernier chapitre...". Chaque chapitre nous promet des révélations, nous les donne, on sent que nous allons comprendre le pourquoi du comment du complot, mais cela nous embourbe encore plus dans ces machinations. Et souvent, les révélations sont inattendues! Je ne m'attendais pas du tout à ce que nous apprenons à la fin de ce tome. Mais il y a quelques petites choses un peu téléguidées, presque clichés. Mais bizarrement, je m'en fichais. L'écriture est simple, abordable. Elle est parfois un peu fouillis quand on passe d'un point de vue à un autre, ce qui peut énerver ou déboussoler. Mais dans l'ensemble, c'est une bonne expérience de lecture. J'ai passé un très bon moment, et j'ai très envie de suivre la suite des aventures de Marjane.
Avant de commencer cette critique, je tiens à rappeler que j'ai eu cet ouvrage via un partenariat avec les auteurs, et que quoi que je dise plus bas, j'ai gardé un avis impartial. Merci beaucoup à Caroline et Benjamin Karo d'avoir placé entre mes mains leur ouvrage.
Certains matins, la vie vous laisse sacrément seul. Seul devant vos chois, avec vos doutes, face à l'avenir, et, parfois pire, confrontés à votre histoire. Qu'avais-je décidé cette nuit là? Difficile de le dire..., mais je savais que j'avais une semaine pour évacuer douze années de mon passé, une semaine à vivre sans modération, une semaine pour préparer mon futur avec Emma. L'heure était venue de faire une valise, pleine de mes trois meilleurs amis, de Doliprane et de la bande originale du plus capital des roads trips de ma vie.
Après avoir lu ce résumé, vous vous demandez ce qu'il se passe, pourquoi je ne fais pas de chronique sur un livre jeunesse. Et bien justement, je tenais à trouver un second souffle dans mes lectures, et me rapprocher du genre contemporain, que j'ai trop souvent mis de coté. Mes premiers pas ce sont fait grâce à cet ouvrage, et je suis assez satisfaite de ce départ.
Ce roman est une vraie bouffée d'air frais! Le ton est léger, sincère, immersif. Les auteurs ont un sens de l'humour auquel j'ai accroché. J'ai partagé une semaine avec ces quatre hommes et partagé leur complicité, leurs déboires. A certains moments, je me retrouvais, moi et ma bande de potes, à travers leurs blagues, ou à travers ce qu'ils vivaient. Je me voyais totalement partir en road trip avec eux, écouter du Goldman à fond dans une voiture, à enchaîner les boutades. Sur fond de romance, ce livre est une belle ode à l'amitié, et donne envie de passer du temps avec ceux qui nous sonmmes proches.
Mais ce roman nous parle aussi d'amour, pas l'amour parfait dépeint dans les films hollywoodiens. Je devrais même parler d'amour au pluriel, car Arnaud nous montre qu'il n'y a pas qu'un seul amour. Chaque relation amoureuse est unique, comme nos partenaires. Et cela fait du bien de voir ces amours imparfaits, même si l'on peut se retrouver dans certains traits négatifs des exs du personnage. Dans un certains sens, c'est ce qui fait la force de cette histoire: nous sommes tous cet ex qui a pu causer du tort, ou bien cet ex avec qui on s'est quittés sans animosité.
Un petit détail m'a rempli de joie: cela se passe en France! Alleluia mes frères! J'ai l'impression que la mode est à faire une intrigue en Amérique, ces temps-ci, surtout grâce à l'explosion des romans New-Adult. Et les lieux sont réels, j'en ai googlé certains.
Mais comme l'amour, ce livre n'est pas parfait. Je l'ai trouvé répétitif par moments, mais rien qui n'enlève au charme de l'histoire. Mais je l'ai trouvé aussi trop court, c'est pour cela que j'attend la suite de pied ferme! Car la fin, mais quelle fin. Elle m'a laissé pantoise devant mon écran. Je voulais savoir ce qu'il se passait pour les personnages, et pas que Arnaud!
Autre petit bémol, qui n'est que matériel: je ne suis vraiment pas une adepte des e-books, et lire sur mon ordinateur (non, je n'ai pas de liseuse, et je n'en veux pas), m'a coupé de mes moments lecture habituels, et aussi donné un peu mal au crâne.
Bref, je donne un joli 16/20 à Caroline et Benjamin Karo, qui est amplement mérité.
Je suis enfin de retour! Ce début d'année 2016 était digne d'un roman à la Marie Lu, et je crois que ce n'est pas prêt de s'arréter. Mais je reviens à vous, après ces long mois de passage à vide, pour vous présenter le lauréat du concours Premier Roman Jeunesse organisé par Gallimard. Après avoir fait découvrir aux français le pavé inoubliable de Christelle Dabos, voici une nouvelle pépite: le premier tome de Lucie Pierrat-Pajot.
Lucie Pierrat-Pajot Les Mystères de Larispem, 1: Le sang jamais n'oublie. Edition Gallimard Jeunesse 272 pages Prix de vente: 16€. Synopsis: Larispem 1899- Dans cette Cité-Etat indépendante où les bouchers constituent la caste forte d'un régime populiste, trois destins se croisent...Liberté, la mécanicienne hors pair, Carmine, l'apprentie louchébem et Nathanaël, l'orphelin au passé mystérieux. Tandis que de grandes festivités se préparent pour célébrer le nouveau siècle, l'ombre d'une société secrète vient planer sur la ville. Et si les frères de Sang revenaient pour mettre leur terrible vengeance à exécution? Ce qui m'a tout d'abord attiré, c'est la couverture. Elle est superbe! Tous les petits dessins de celle-ci correspondent à des personnages, des lieux ou des éléments de l'intrigue. En voyant les rouages et les dirigeables, j'ai tout de suite compris que ce livre allait avoir un coté Steampunk, et c'est ce que je recherchais: Banco! L'illustrateur, Donatien Mary, a fait des illustration pour chaque début de chapitre. J'ai beaucoup aimé son traitement du noir et des gris, tout en volupté, comme si je regardais une aquarelle en Noir et Blanc. Bref, le livre-objet est une réussite. Maintenant, rentrons au coeur du sujet: l'histoire. Nous avons là des chapitres courts, nous passons d'un point de vue à un autre avec fluidité, l'écriture est léchée. Mais ce qui fait la force de ce livre, c'est évidemment cette formidable uchronie. Elle prend comme point de départ la Commune de Paris en 1871, et dans celle-ci, ce sont les communards qui gagnent. Paris devient indépendante de la France, le clergé et les aristocrates sont boutés hors de la cité ou tués. Le progrès technologique est de mise, d'où ce coté steampunk qu'on retrouve au fil du livre. L'auteur Jules Verne est un personnage du livre, et aide au développement d'invention pour Larispem, en plus d'écrire des romans. (L'auteur parle d'ailleurs d'une nouvelle peu connue de Verne, et j'ai très envie de la lire!) J'ai aussi découvert l'argot des bouchers, qui existe vraiment! Au début, j'ai tiqué et mit du temps pour le comprendre, mais au bout d'un moment, ça se lit tout seul. Et au milieu de ça, nous retrouvons nos trois personnages, des adolescents. Deux sont apprenties, l'un est bloqué dans un orphelinat où il ne sent pas bien. Ils vivent dans un Paris transformé: le sacré-coeur n'existe plus, la Tour Eiffel n'a jamais été construite. Pour oublier tout signe de la société d'avant, certains monuments ont été transformés ou reconstruits, des automates sont présents dans les rues,etc...J'ai adoré ce Paris/Larispem, au point de vouloir rentrer dans le livre pour visiter le temps de quelques heures ces constructions que je ne verrais jamais. La psychologie des personnages est bien construite, ils ont chacun leur caractère propre, et ne sont pas des caricatures. Chaque personnage a un but, comme par exemple Carmine, qui, malgré une société pour l'égalité homme/femme, doit vivre et travailler dans le milieu fermé et masculin des bouchers. Autant l'univers est irréprochable, mais l'histoire...je lui donnerais un seul bémol: ce tome est une immense scène d'exposition. Bien sur, les personnages ont un peu progressé, mais l'intrigue ne décolle pas plus que ça, enfin pour certains personnages. Ce tome 1 fait de grandes promesses pour le suivant, que je pressens haletant et bourré d'action. Je vous conseille ce livre, c'est une invitation au voyage alors que c'est dans une ville proche. Je vais suivre cet auteur qui me semble prometteur pour la suite. Note finale: 15/20 (Je n'ai plus Photoshop pour faire une belle image de la note, mais je vous promet, ça va revenir!) Je vous annonce déjà que la prochaine chronique sur ce blog sera un partenariat, et que j'ai hâte de commencer ce livre!
Hohoho Joyeux Noel très en retard et Bonne année en avance, mes amis! Et non, pour finir cette année en beauté, je ne vais pas parler de livres, mais bien de films, car je suis une grand cinéphile, en plus d'être une bibliovore. Chaque année, je tiens une petite liste dans ma tête, et cette fois, je vais la partager. Donc voici mes cinq films préférés de cette année 2015! Numéro 5: Vice-Versa, des Studios Pixar.
Ce film a été une très belle surprise! Au début, je ne voulais pas y aller, mais mon copain m'a forcé convaincu d'y aller. Je me suis retrouvé devant un film très imaginatif, coloré, émouvant. Les parties du cerveau sont vraiment bien pensées. Tous les personnages, que ce soit les humains ou les émotions, sont attachants. Ce long-métrage est bourré de petites idées qui rendent le tout cohérent: les souvenirs qui s'effacent au bout d'un moment, la musique agaçante qui nous vient à la tête sans raison apparente, comment sont fabriqués les rêves...Bref, la liste est longue! Vice-Versa montre aussi au jeune public que les émotions peuvent se mélanger, qu'elles évoluent au fil de notre croissance et de notre vécu. Ce film a même réussi à me faire pleurer, et même avoir peur. Bon, ça c'est normal, il y a un clown. Donc si vous êtes coulrophobe comme moi et que vous voulez voir ce film, faites gaffe! Comme tout film d'animation Pixar, c'est très beau visuellement. Les couleurs, les textures, les lieux...c'est une belle bouffée d'air frais dans le monde du film d'animation. Mention spéciale: Big Bong, qui m'a rappelé mon ami imaginaire quand j'étais petite. Numéro 4: Le Petit Prince, de Mark Osborne.
Encore un film d'animation! Et oui! Mais ici, ce n'est pas qu'un film d'animation: c'est une adaptation de mon livre préféré: Le Petit Prince de Saint-Exupéry. Ce livre a une place toute particulière dans mon coeur, j'ai même une édition de 1954 que je garde précieusement dans un film plastique (Et il n'y a QUE moi qui ai le droit d'y toucher, c'est dire!). Bref, dès que j'ai vu que ce film allait sortir, je me suis précipité au cinéma! Et ce fut un grand moment de bonheur.
Ma plus grande peur était que le film dénature le livre: et bien non! Le film débute même avec la version animée des dessin de Saint-Exupéry, les dialogues sont repris à la lettre, bref, j'étais soulagée.
Ce film nous propose une histoire dans une histoire: on a la trame de la petite fille, qui rencontre l'aviateur. Et l'aviateur lui raconte l'histoire du petit prince. Et ce n'est pas inutile, car cela propose une explication des thèmes abordés avec un oeil plus contemporain, afin que le jeune public puisse comprendre.
D'un point de vue graphique: nous avons là aussi une dualité: le monde contemporain est dans un style d'animation 3D "classique", dans le style Diney-Pixar. Et le récit du petit prince est dans un style "papier", très original et surtout, magnifique.
Petite anecdote: lors de ma séance au cinéma, la salle était remplie d'enfants. Durant le film, aucun d'eux n'a fait de bruit. Le film les a captivés, j'avais jamais vu ça de ma vie.
Numéro 3: Star Wars 7, le réveil de la Force, par JJ Abrams.
Je ne pouvais vraiment pas passer à coté de ce film! Star Wars, mes amis, STAR WARS! J'ai connu cette saga quand j'étais ado, c'était pour moi la première fois que j'allais voir un film de la saga au cinéma. J'ai eu des frissons, l'impression que je vivais quelque chose d'historique et d'important.
Le film m'a scotché à mon fauteuil, car il n'y a pas un moment de répit. Les combats en vaisseaux spatiaux sont nerveux et superbes, idem pour les combats à terre. Les nouveaux personnages ont de la profondeur, et surtout, ont des secrets. Il y a bien sur les personnages de la trilogie de présents, mais laissent la place à la nouvelle génération.
Comme d'habitude, j'ai adoré le nouveau droïde, car oui, je suis ce genre de personne qui préfère les droïdes aux personnages, R2-D2 mon amouuuur.
Numéro 2: Mad Max Fury Road, de George Miller.
Ceci est LA grosse claque visuelle de l'année. Je connaissais surtout ce réalisateur pour Babe le cochon, un fil que j'adorais quand j'étais petite. Là, on change VRAIMENT de style! Au début, comme Vice-Versa, je ne voulais pas y aller, mais on m'a de nouveau forcé. Et bien ils ont bien fait!
Je ne vais pas trop parler du scénario, car il tient dans un mouchoir de poche, et n'est pas primordial. Le but du film, c'est de voir des personnages badass qui roulent et se battent. Point barre.
Le film est tellement beau que j'étais hypnotisée, dans cette salle de cinéma. Et puis, chapeau George Miller pour avoir mis des nuits américaines! Je vous jure, c'était un orgasme visuel! Il y a un travail énorme sur la couleur, sur le gigantisme des paysages, sur la violence des chocs dans les scène d'action. Le tout, avec un minimum d'effets spéciaux. Bref, j'ai a-do-ré.
Numéro 1: Souvenirs de Marnie, de Hiromasa Yonebayashi, du Studio Ghibli.
Mad Max a été la claque visuelle. Souvenirs de Marnie a été la claque émotionnelle. Le Studio Ghibli est un vrai gage de qualité, Yonebayashi m'avait ébloui avec Arietty. Il a frappé fort, cette fois. J'étais déjà émue avant de voir le film, car je savais que j'allais regarder le dernier long-métrage du Studio. En plus, je travaillais à l'époque sur un mémoire à propos du Studio et de Miyazaki.
Souvenir de Marnie raconte l'histoire d'Anna, une jeune fille angoissée et asthmatique, qui part à la campagne et rencontre Marnie, une fille énigmatique.
Ce film est vraiment mélancolique, émouvant, et beau. Il m'a touché au plus profond du coeur. A la fin de la séance, je pleurais et tremblais. C'était la première fois que cela m'arrivait. Souvenirs de Marnie m'a vraiment émue, et je n'ai toujours pas eu le courage de le revoir. Un film a voir absolument!
Bonjour mes amis (ou plutôt bonsoir, vu l'heure où j'écris ces lignes.) Cela fait longtemps que je n'ai pas blogué, car comme dit dans un précédent billet, je suis en Master, j'ai donc une tonne de travail, que ce soit pour les cours ou le mémoire. Et ça ne va pas s'arranger puisque j'aurais aussi un stage. Bref, je suis blindée. Mais ce week-end, c'est les vacances! Enfin, je suis en vacances depuis mercredi soir, haha!
Il y a quelques jours, pour me détendre après les cours, j'ai commencé une série: Jessica Jones. Elle a été créé par Netflix et fait partie du Marvel Universe. Depuis sa sortie, j'étais très tentée, car Netflix fait de très bonnes séries (Orange is the new black, par exemple) et car j'adore Marvel. Marvel, à l'instar de DC (j'aime aussi DC, ne vous inquiétez pas!), a réussi à créer un grand univers, que ce soit avec les films, les séries, ou bien des courts-métrages. De plus, un ami m'a conseillé vivement de regarder Jessica Jones. Je me suis donc plongée dans les aventures de cette héroïne.
Avant de regarder une série, je jette toujours un coup d’œil sur le casting. Et là, qu'est ce que je vois? David Tennant joue dedans! Mais si, les amis, David Tennant! Barty Croupton Junior, le 10ème Docteur! J'ai tout de suite foncé, je ne pouvais plus attendre. Et qu'est-ce que j'ai bien fait! Dès le générique, j'étais conquise. La musique, le parti prit graphique rappelant les comics, ça commence très très bien!
Ecoutez moi ça, on rentre directement dans un univers un peu polar, détective. La musique qui s'affole et monte crescendo annonce de l'action mais se reprend sur la fin. Un début très prometteur. Passons à la série même: nous sommes vraiment dans un polar, qui reprend les codes des vieux films d'enquête: bureau de détective miteux typiquement américain, notre personnage principal torturé par son passé, fumant et buvant.
Ah notre personnage principal...Jessica Jones! Détective, elle essaie de mener sa vie, tout en étant torturée par son passé assez noir. Mais Jessica a aussi un super pouvoir: cette femme toute menue est dotée d'une super-force. D'ailleurs, elle ne se cache pas, mais n'utilise pas ce pouvoir tout le temps. Cynique, fragile malgré sa force, elle est un personnage attachant. J'ai réussi à m'identifier au personnage grâce à son traitement. Ce n'est pas comme Tony Stark, ou même Thor. Ici, nous avons juste une humaine améliorée, mais qui vit comme un citoyen lambda, qui picole, qui a des voisins qui crient trop fort. Une très belle réussite. Autre réussite: le traitement du méchant. Killgrave, joué par David Tennant. L'acteur joue vraiment très bien, c'est indéniable. Mais les apparitions de Killgrave sont très bien dosées: au début, ce n'est qu'un nom, puis une voix, une silhouette, pour enfin l'avoir vraiment sous nos yeux. Le voir de cette façon ne fait qu'accentuer la menace. Rien que parler de lui fait frissonner notre héroïne, qui a l'air pourtant d'être courageuse et dure à cuire! On se demande bien, et on a hâte, de voir l'étendue de ses pouvoirs. Et croyez moi, il a un sacré pouvoir, ce gars là. Et c'est lui, qui a traumatisé Jones, un an avant le début de l'action. Et encore, traumatiser un verbe assez faible. Personnellement, j'ai vraiment beaucoup aimé cette série, malgré quelques longueurs dans certains épisodes. Mais comme d'habitude, Marvel nous sort un show de qualité, et je n'ai qu'une hâte, voir la saison 2!
Ahlala mes amis, je sais, je n'avais rien posté depuis un moment. Mais pardonnez moi, maintenant que je suis en Master, ça ne déconne plus! Entre les cours, les recherches pour le mémoire, mon temps libre pour lire et blogguer a été réduit. Mais aujourd'hui, je reviens plus en forme que jamais, pour le livre que j'attendais le plus! Mesdames et messieurs, voici mon avis à chaud sur le second tome de La Passe-Miroir!
Christelle Dabos La Passe-Miroir, Livre 2, Les disparus du Clairdelune. Edition Gallimard Jeunesse. 550 pages. Prix de Vente: 19€. Synopsis: Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citacielle. Dans cette situation toujours plus périlleuse, peut-elle seulement compter sur Thorn, son énigmatique fiancé? Et que signifient les mystérieuses disparitions de personnalités influentes à la cour? Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l'entraînera au-delà des illusions du Pôle, au cœur d'une redoutable vérité. Faisons tout d'abord un rapide tour du livre-objet. C'est encore un ouvrage magnifique. Je ne suis pas très fan du jaune en temps normal, mais la teinte est très douce à l’œil. L'illustration de Laurent Gapaillard est toujours aussi belle, je suis amoureuse de son coup de crayon. Lors du passage qui présente cet endroit, j'ai pris une petite pause pour regarder de nouveau la couverture, et je me suis dit qu'il avait fait un gros travail avec l'auteur pour arriver à ce résultat. Et puis il y a ce que j'appelle le "Grand Plus". Des cartes! Enfin, une carte et un graphique récapitulatif. Et même ça, c'était beau! Que demande le peuple? Bref, je suis conquise par l'aspect physique du livre. Maintenant, passons au vif du sujet: C'est vraiment un livre addictif. Comme le tome précédent, j'ai passé une nuit très courte. Ah.. mon horloge interne n'est pas très contente, mais ça valait le coup! Nous retrouvons donc Ophélie, qui fait maintenant partie de la cour de Farouk, l'Esprit de Famille du Pôle. Notre liseuse adorée évolue dans ce tome, et c'est toujours de manière subtile. Ces mois à la Citacielle et son nouveau rôle de Vice-conteuse lui ont donné l'expérience nécessaire pour s'affirmer, et sortir du rôle de la petite animiste à protéger. C'est progressif, très bien dosé. Les relations entre les personnages ont aussi évolué, que ce soit pour les personnages principaux que pour les secondaires. Mais ce que tout le monde attend, c'est la relation Thorn/Ophélie. On sent qu'ils ont pris conscience de leur situation, et vont tout faire pour s'en dépêtrer. Je les trouve plus mûrs que dans le précédent tome. Et, surtout, on découvre une autre facette de Thorn. Comme toujours, on ne le voit pas tout le temps, mais les moments où il est présent montrent bien des choses. L'intrigue est vraiment bien pensée, j'étais très surprise quand j'ai découvert le fin mot de l'histoire. Pour la petite anecdote, je suis allée au Leclerc à coté de chez moi en lisant le bouquin, pile au moment où je découvrais qui était derrière de sombres agissements. Je ne vous dit pas la tête que j'ai tiré, et les regards des passants qui se sont posés sur moi! Bref, cette enquête très mystérieuse autour des disparus du Clairedelune était un plaisir à lire. Je me suis vue aller quelques pages en arrière, pour relire des passages, cherchant des indices, vérifiant si je n'avais pas loupé une phrase qui aurait pu m'aider. Et surtout, dans ce livre, nous en apprenons plus sur ce mystérieux Dieu. L'histoire est entrecoupée de passages de souvenirs en rapport avec ce dernier. Ils sont assez énigmatiques au début, et puis arrivés à la fin, je n'ai pu que souffler un rire. Christelle Dabos a vraiment un don pour surprendre ses lecteurs. Les surprendre, mais aussi les rendre fous d'impatience pour le prochain tome. Christelle Dabos est vraiment mon auteur coup de cœur de cette année. Ce deuxième tome m'a transformé en boule d'émotions diverses et m'a fait passer un très bon moment.
(Sur Photoshop, mes doigts ont malencontreusement mis 22/20...Petit lapsus révélateur que j'ai corrigé!)
Haaaa….Vous savez que je me déteste un peu ? Ca fait
plus d’un mois que je dois faire une rewiew du tome deux de Nicolas Flamel…Je
crois que je ferais un gros billet pour parler de la série complète. Car à
chaque fois que je me motive, je trouve un autre livre encore mieux…Cette
fois-ci, en me baladant dans un vide-grenier (Vous devez l’avoir compris depuis
un moment, j’adore chiner.), je trouve le premier tome d’After, d’Anna Todd.
Anna Todd
After, Tome 1.
Edition Hugo & Cie.
594 pages.
Prix de vente: 17€.
Synopsis:
Tessa est une jeune fille ambitieuse, volontaire, réservée. Elle contrôle sa vie. Son petit amie Noah est le gendre idéal. Celui que sa mère adore, celui qui ne fera pas de vagues. Son avenir est tout tracé: de belles études, un bon job à la clé, un mariage heureux...
Mais ça, c'était avant qu'il ne la bouscule dans le dortoir.
Lui, c'est Hardin, bad boy, sexy, tatoué, piercé, avec un "p...d'accent anglais!". Il est grossier, provocateur, et cruel, bref, il est le type le plus détestable que Tessa ait jamais croisé.
Je dois d’abord vous prévenir que je suis assez frileuse vis-à-vis
du genre New/Young Adult. J’ai bien sur lu les trois tomes de Cinquante Nuances
de Grey, et je n’étais pas emballée du tout. Cette trilogie est bien trop
froide, trop artificielle. Je n’ai ressenti de l’empathie pour Grey en
découvrant son passé, mais le reste, rien.
Ensuite, je me suis lancée dans Beautiful Bastard, que j’ai
abandonné au bout de quelques chapitres. C’était tellement nul, j’avais l’impression
de lire un scénario de film porno : du sexe pour du sexe, avec un peu d’histoire
pour meubler. (D’ailleurs, je veux vendre les trois tomes que j’ai…*instant
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Mais je dois avouer que pour After, j’ai eu le pressentiment
que ça ne serait pas pareil. Les vidéos de Nine et les discussions qu’il y a eu
sur cette saga à son meet-up m’ont donné envie de découvrir cette série. Et je
dois avouer que c’est une très bonne surprise.
Je l’ai lu en deux jours, à peu près. C’est un roman
addictif. Au début, je lisais avec scepticisme, puis je me suis laissé emporter
par l’histoire de Tessa et d’Hardin.
L’écriture d’Anna Todd est parfois un peu bancale, avec des
répétitions, mais elle arrive très bien à traduire les émotions et à décrire ce
qu’il se passe.
Et donc, on se retrouve plongée dans l’univers universitaire
américain qui me fait tant rêver (Je l’avoue, j’ai toujours voulu vivre dans un
campus américain, et il est vrai que les bâtiments universitaires des USA
donnent plus envie d’y aller que nos facultés françaises !)
Tessa est une jeune ingénue, qui s’habille de façon « classique »,
a un petit ami, se sont jurés de faire l’amour après leur mariage ,etc…Elle
découvre les fêtes déjantées des fraternités, a une colocataire très différente, et bien sur, elle rencontre Hardin, le beau bad-boy tatoué.
Les personnages ont de la profondeur, et sont très bien travaillés. Tessa m'a souvent ennuyée, avec ses réactions parfois caricaturales. Par contre, Hardin, est vraiment parfait dans son rôle de "connard". Nine avait dit que Tess allait en baver, avec lui. Qu'est-ce qu'elle avait raison!
Juste avant la fin, je commençais à m'attendrir, puis la fin arrive et nous tombe dessus. Je ne m'y attendais vraiment pas. Et c'est limite criminel de nous laisser comme ça. Il me faut la suite!
Pour rebondir sur mes propos sur les autres livres du même genre, je dois dire qu'ici, les scènes sensuelles et sexuelles sont bien amenés et plutôt "réalistes". Nous avons aussi ici un personnages masculin qui se soucie du personnages féminin, qui ne la brusque pas, qui pense à son bien-être pendant l'acte. C'est plus doux, moins artificiel que dans les autres ouvrages. Car dans les Cinquante Nuances, il m'arrivait de rire aux éclats dans les premiers rapports entre les deux personnages. Je me rappelle d'avoir eu un fou rire lors du passage de l’ascenseur.
Un petit seize,car en lisant il m'arrivais de me dire "Ah, j'aurais formulé cette phrase autrement", et car certains caractères de personnages sont caricaturaux.