jeudi 29 octobre 2015

Chronique: Les disparus du Clairedelune, Christelle Dabos.

Ahlala mes amis, je sais, je n'avais rien posté depuis un moment. Mais pardonnez moi, maintenant que je suis en Master, ça ne déconne plus! Entre les cours, les recherches pour le mémoire, mon temps libre pour lire et blogguer a été réduit.
Mais aujourd'hui, je reviens plus en forme que jamais, pour le livre que j'attendais le plus! Mesdames et messieurs, voici mon avis à chaud sur le second tome de La Passe-Miroir!




Christelle Dabos
La Passe-Miroir, Livre 2, Les disparus du Clairdelune.


Edition Gallimard Jeunesse.
550 pages.
Prix de Vente: 19€.


Synopsis:
Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citacielle. Dans cette situation toujours plus périlleuse, peut-elle seulement compter sur Thorn, son énigmatique fiancé? Et que signifient les mystérieuses disparitions de personnalités influentes à la cour? Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l'entraînera au-delà des illusions du Pôle, au cœur d'une redoutable vérité.










Faisons tout d'abord un rapide tour du livre-objet. C'est encore un ouvrage magnifique. Je ne suis pas très fan du jaune en temps normal, mais la teinte est très douce à l’œil. L'illustration de Laurent Gapaillard est toujours aussi belle, je suis amoureuse de son coup de crayon. Lors du passage qui présente cet endroit, j'ai pris une petite pause pour regarder de nouveau la couverture, et je me suis dit qu'il avait fait un gros travail avec l'auteur pour arriver à ce résultat. Et puis il y a ce que j'appelle le "Grand Plus". Des cartes! Enfin, une carte et un graphique récapitulatif. Et même ça, c'était beau! Que demande le peuple? Bref, je suis conquise par l'aspect physique du livre. 

Maintenant, passons au vif du sujet:
C'est vraiment un livre addictif. Comme le tome précédent, j'ai passé une nuit très courte. Ah.. mon horloge interne n'est pas très contente, mais ça valait le coup!
Nous retrouvons donc Ophélie, qui fait maintenant partie de la cour de Farouk, l'Esprit de Famille du Pôle. Notre liseuse adorée évolue dans ce tome, et c'est toujours de manière subtile. Ces mois à la Citacielle et son nouveau rôle de Vice-conteuse lui ont donné l'expérience nécessaire pour s'affirmer, et sortir du rôle de la petite animiste à protéger. C'est progressif, très bien dosé.
Les relations entre les personnages ont aussi évolué, que ce soit pour les personnages principaux que pour les secondaires. Mais ce que tout le monde attend, c'est la relation Thorn/Ophélie. On sent qu'ils ont pris conscience de leur situation, et vont tout faire pour s'en dépêtrer. Je les trouve plus mûrs que dans le précédent tome. Et, surtout, on découvre une autre facette de Thorn. Comme toujours, on ne le voit pas tout le temps, mais les moments où il est présent montrent bien des choses.


L'intrigue est vraiment bien pensée, j'étais très surprise quand j'ai découvert le fin mot de l'histoire. Pour la petite anecdote, je suis allée au Leclerc à coté de chez moi en lisant le bouquin, pile au moment où je découvrais qui était derrière de sombres agissements. Je ne vous dit pas la tête que j'ai tiré, et les regards des passants qui se sont posés sur moi! Bref, cette enquête très mystérieuse autour des disparus du Clairedelune était un plaisir à lire. Je me suis vue aller quelques pages en arrière, pour relire des passages, cherchant des indices, vérifiant si je n'avais pas loupé une phrase qui aurait pu m'aider.
Et surtout, dans ce livre, nous en apprenons plus sur ce mystérieux Dieu. L'histoire est entrecoupée de passages de souvenirs en rapport avec ce dernier. Ils sont assez énigmatiques au début, et puis arrivés à la fin, je n'ai pu que souffler un rire. Christelle Dabos a vraiment un don pour surprendre ses lecteurs. Les surprendre, mais aussi les rendre fous d'impatience pour le prochain tome.  

Christelle Dabos est vraiment mon auteur coup de cœur de cette année. Ce deuxième tome m'a transformé en boule d'émotions diverses et m'a fait passer un très bon moment. 


(Sur Photoshop, mes doigts ont malencontreusement mis 22/20...Petit lapsus révélateur que j'ai corrigé!)