vendredi 31 juillet 2015

Chronique: Les fiancés de l'hiver, de Christelle Dabos.

Christelle Dabos
La Passe-Miroir, Livre 1: Les fiancés de l'hiver.

Edition Gallimard Jeunesse.
519 Pages.
Prix de Vente: 18€

Synopsis: 
Sous son échape élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers: elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. A quelle fin a-t-elle été choisie? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.






J'avais parlé de coup de cœur pour Gone? Alors à ce point là, mon cœur à tout simplement explosé. 
Ce livre est une merveille. Un vrai bijou. 
Déjà, parlons un peu de sa couverture: elle est magnifique, elle donne vraiment envie. On sait déjà que ce livre va nous faire voyager. J'aime les belles couvertures, et déjà pour ce point là, je ne suis pas déçue. L'illustration de Laurent Gapaillard me rappelle les gravures de Gustave Doré, et j'espère retrouver son travail pour les prochains tomes. 
Maintenant que le sujet du livre-objet a été abordé, passons maintenant au récit...

Ce livre nous emmène dans un monde fantastique, plein de magie et de mystères. Chaque Arche est différente (pour l'instant, on en voit que deux, mais je suis sure que sur les vingt, aucune ne se ressemble.). Le style victorien sublime d'autant plus ce monde merveilleux. Je me suis vite prise d'affection pour l'Arche d'Anima, avec leurs pouvoirs et leurs missions d'apprendre et de conserver les anciens savoirs. Leur compétence à animer les objets modifie leur train de vie: pas besoin de chevaux pour faire avancer un fiacre, puisque celui là bouge tout seul! Alors que dans le Pôle, leur mode de vie est tout autre, vu que la population n'a pas le pouvoir des Animistes. L'ajout de petits éléments comme les lunettes dont les verres peuvent changer de couleur selon la lumière ou les émotions de sa propriétaire, et qui se rafistolent vite, car elles savent qu'elles sont utiles, c'était vraiment bien trouvé. Idem pour l'écharpe, qui était d'abord hostile à Ophélie, et qui s'est laissé apprivoiser. Ce genre de petites choses rendent l'univers plus concret, plus vivant. 
Le monde créé par Christelle Dabos est très bien pensé, cohérent. On aimerait y aller, tout simplement.

Les personnages aussi sont très bien écrits (Prends en de la graine, Marie Lu!). Tous les personnages sont bien décris, ayant une personnalité propre. Je me suis prise d'affection pour beaucoup d'entre eux, et j'aime détester les autres. Leurs pouvoirs sont aussi géniaux. Je ne sais pas lequel j'aimerais avoir. Ils sont tous bien pensés, et surtout, le principe des tatouages pour les personnages du Pôle: une idée brillante. 
Mais arrêtons nous sur Ophélie et Thorn: ENFIN quelque chose d'innovant! Pas de relation mielleuse, pas de coup de foudre, pas de chichis. Ces personnes ne sont pas contentes de se marier, point barre. J'aime leur relation. J'aime beaucoup le personnage de Thorn: une sorte de guerrier Viking ambitieux en redingote(ou bien en peau d'ours polaire) avec un caractère taciturne : mon cœur a bondit.

Mon coeur a aussi chaviré avec l'écriture léchée de l'auteur. Passer de Marie Lu (Oui, je reviens encore à elle!) à Christelle Dabos, c'est passer du coq à l'âne! Un vocabulaire recherché, de belles phrases...Le langage des différentes arches changent aussi. Nous passons du "Nom di djou!" de l'oncle d'Ophélie en Anima au phrasé poli et hypocrite de la cour de la Citacielle, tout en passant par le langage populaire avec un accent à coupé au couteau des domestiques venant des provinces de Pôle. 

L'univers m'a totalement emballé. Vraiment. J'ai appris que le prochain tome sortira en Novembre: j'irais l'acheter dès le jour de sa sortie. J'ai lu ce livre en un peu plus de 24h. Cette nuit, j'ai lu jusqu'à 6h du matin, sans me rendre compte du temps qui filait. 
Merci Mme Dabos pour cette belle nuit blanche, je vous tire mon chapeau. 
J'attendais depuis longtemps un livre comme celui-ci, qui m'emporte loin de mon train-train, qui emplisse mon cerveau de magie. C'est une belle réussite. 


Petit Edito: J'ai eu le plaisir d'échanger quelques mots avec l'auteur (qui est une personne très gentille,et adorable!) Laurent Gapaillard va illustrer les prochains tomes. :D

Chronique: Legend, de Marie Lu.

Marie Lu
Legend

Edition Castlemore
285 Pages
Prix de Vente: 15.20€

Synopsis:
June est un prodige. À quinze ans, elle fait partie de l'élite de son pays. Brillante et patriote, son avenir est assuré dans les hauts rangs de l'armée. Day est le criminel le plus recherché du territoire. Originaire des quartiers pauvres, il sévit depuis des années sans que les autorités parviennent à l'arrêter. Issus de deux mondes complètement opposés, June et Day n'ont aucune raison de se rencontrer... jusqu'au jour où le frère de June est assassiné. Persuadée que Day est responsable de ce crime, June va le traquer... Mais est-elle prête à découvrir la vérité ?


Haaaa...ce livre marque ma première critique négative sur ce blog...Je ne sais même pas par où commencer. D'après les critiques, ce livre est bon. Mais je ne comprend pas ce que les gens y ont trouvé de bien. Pour moi, ce n'est qu'un ramassis de clichés. 
Avant de commencer ma lecture, je regrettais que ce livre soit court. Pourtant la lecture m'a paru durer une éternité. Je n'en voyais pas le bout. Je me suis ennuyée comme jamais. 
Les personnages ne sont pas attachants, leurs comportements ne collent pas avec leur âge (Merci Lelf sur livraddict d'avoir mis le doigt sur ce problème). Et personnellement, du moment où les personnages principaux ne me font rien ressentir, c'est loupé. Les personnages doivent nous faire ressentir de l'empathie, ou bien du dégoût. Mais en aucun cas ne rester insensible face à eux! 
Je comprend tout à fait que dans le "pays" où ils se trouvent, les personnes sont conditionnés, mais quand même pas jusque là. Ici, ce ne sont que des coquilles vides de toute émotion, un peu comme moi lors de ma lecture. 
De plus, je n'ai pas du tout cru à la romance. Je ne suis pas ce genre de personnes qui croient au coup de foudre, c'est peut-être pour cela. Mais pour moi, ce n'est pas crédible du tout. Leur romance est trop rapide, trop brusque.

Passons maintenant au style d'écriture. Je le trouve pauvre. Il y a quelques belles phrases alambiquées qui se noient dans cette écriture pauvrette. Le principe des chapitres courts et changeant d'un point de vue à l'autre ne m'a pas du tout dérangé: j'ai même trouvé cela bon. Mais ça ne rattrape en rien le reste.
Et puis passons à ce qui m'agace le plus. Ce livre est tellement prévisible! C'est même énervant. Avant le dénouement, je savais déjà tout. Un auteur doit donner des indices à son lecteur, mais là...
Je trouve indécent le fait que le livre spoil la fin! A la page 253, nous avons un passage qui se termine par la phrase "Et si ces paroles étaient prémonitoire?" Et à la page 269, pas loupé...VRAIMENT, MARIE LU? Je me suis sentie désœuvrée et dégoûtée. J'ai eu envie d'en arrêter là une bonne fois pour toute. c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Mais je ne suis pas du genre à baisser les bras, j'ai donc poursuivi ce calvaire jusqu'à la fin. 
Après avoir fini ce récit, je me suis mise à réfléchir. Comment un livre comme ça peut avoir de si bonnes critiques? En quatrième de couverture, nous avons une critique de The New York Times Book Rewiew: "Un scénario réglé au millimère, des personnages fouillés et de l'émotion: Legend mérite tous les éloges." Non. Tout simplement non. 

Pourtant, l'idée est très bonne. Cette sorte de Roméo et Juliette dans ce monde aurait pu être une réussite totale. C'est vraiment dommage. Ce roman m'a fait l'effet d'une bonne gifle. Je suis vraiment déçue. Peut être ai-je mal compris le livre, toute simplement? 



Je n'aime vraiment pas donner de mauvaises notes. Mais là, je ne pouvais pas aller plus haut. L'univers est très bien pensé, mais ça s'arrête là. Je ne pense pas m'infliger la suite pour l'instant. Peut-être qu'un jour j'oublierais toute la rancoeur que j'éprouve et me lancerait dans le tome deux. Mais pour l'instant, cette saga va rester loin de moi. 

mardi 28 juillet 2015

Chronique: Gone, de Michael Grant.

Michael Grant
Gone

Edition Pocket Jeunesse
665 Pages
Prix de Vente: 19€

Synopsis:
Imaginez. En plein cours d'histoire, ils sont en train de prendre des notes quand tout à coup... plus de professeur ! Affolés, ils sortent de classe et se rendent compte qu'il n'y a plus aucun adulte. Comme s'ils s'étaient évaporés. En fait, tous les êtres humains de plus de 15 ans ont disparu. Plus incroyable encore, ceux qui restent développent des super-pouvoirs mais ils ne parviennent pas encore à les maîtriser.Cette aventure extraordinaire est arrivée à Sam, 14 ans, et à tous les enfants de la petite ville californienne de Perdido. Passé la première période d'euphorie, les enfants doivent maintenant s'organiser pour survivre. Qui va s'occuper des bébés et des malades ? Comment trouver de la nourriture ? Autant de questions vitales à résoudre en urgence ! Sam devient malgré lui l'un des responsables de l'organisation mais, bien vite, il va devoir affronter d'autres chefs de bandes, aux idées beaucoup plus sombres.

Je vous présente ici mon coup de coeur du moment.
J'ai découvert les dystopies avec 1984 de Georges Orwell (si vous ne l'avez pas lu, plongez vous dedans.). Ici, nous avons un roman jeunesse, on s'attend donc à quelque chose de plus léger. Que nenni, mes amis! 
Si je devais trouver un mot pour ce livre, le mot Surenchère me vient tout de suite à l'esprit. Ce roman nous présente donc des enfants de moins de quinze ans livrés à eux même. Et bien on en rajoute: certains ont des pouvoirs. Ça ne suffit pas? On vous présente une fille à l'agonie, toute seule dans le désert! Vous en voulez encore? Les gamins sont coupés du monde par un dôme géant. Et c'est pas fini! A chaque fin de chapitre, on se dit "Qu'est ce qui va leur tomber dessus cette fois?". Il m'est arrivé d'avoie de la peine pour eux, et surtout de me questionner. Car les questions de nourriture, de travail sont là. Nous voyons des enfants qui doivent agir comme des adultes. Et puis nous avons ce compte à rebours, que l'on comprend pas au début du livre, puis on essaie de deviner au fil de l'aventure. Puis quand on comprend ce que c'est, on a peur, on veut pas qu'il avance, car il marque la fin du livre, mais aussi car....(Vous croyez vraiment que j'allais le dire?)
Le traitement des personnages secondaires est vraiment bien: on sent la fatigue de Mary, qui s'occupe des enfants. On aime Albert, qui prend plaisir à nourrir les enfants. J'ai beaucoup aimé le Petit Pete, et comment Astrid prend soin de lui. Car Astrid, c'est le Génie. L'intelligente de la bande. Au début, je pensais qu'elle serait le stéréotype de la belle ado qui a du plomb dans la cervelle. Mais non, car le Petit Pete est là, et lui donne une consistance.
J'ai eu plus de problèmes avec Sam, le héros malgré lui. De plus, la romance installée n'était pas obligatoire: j'aurais pu m'en passer.

Bref, j'ai vraiment hâte de poursuivre cette saga. Malgré l'aspect imposant du livre, je l'ai dévoré en quelques jours. 

Petit bémol: l'aspect du livre: je ne l'aime pas. Il fait trop cliché, trop film jeunesse. Idem pour ce synopsis. Et vu la qualité du livre, je trouve qu'il mérite une couverture plus belle que ça. 
Petit plus: Les cartes qui présentent la ville et la région. J'adore avoir cela pour bien me situer dans le livre. 



J'ai hâte de vous retrouver prochainement pour ma prochaine chronique sur un Legend de Marie Lu, et ça ne sera pas aussi gentil. 



mardi 21 juillet 2015

Chronique: La Sélection, de Kiera Cass

Kiera Cass
La Sélection.

Edition: France Loisirs.
344 Pages.
Prix de vente: 14.99€ (Mais je l'ai eu à 2€, voir mon Haul livresque)

Synopsis: 
Elles sont trente-cinq jeunes filles: la "Sélection" s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le cœur du prince Maxon, l'héritier du trône.
Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’œil des caméras...
Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés...


Suite à L'intégrale 1 de Game of Thrones, j'ai subit un Book Hangover (en gros, une gueule de bois liversque). Durant mes vacances, j'ai bien essayé de lire, mais bon...avec une chaleur pareille, je ne pouvais pas résister à l'appel de la piscine. En rentrant, je me suis dit d'essayer avec un livre plus frais, plus facile. Et puis je suis tombée La sélection dans un vide-grenier. Ca faisait un moment qu'il était dans ma Wish-List, je n'ai pas hésité à le prendre. A peine rentrée chez moi, je me met à le lire.

Un régal! Je l'ai dévoré! 

Ce livre est frais, l'histoire innovante et intrigante. L'action n'est pas le coeur même de ce livre: ce tome nous présente la situation, les personnages. On oublie le fait que ce soit une dystopie, le lecteur est juste plongé dans un monde princier, une cage dorée, comme le dit si bien America. Le système de castes est très bien pensé. Contrairement à Hunger Games, les castes ne sont pas séparées les unes de autres (à part pour l'élite), Il y a donc un échange, une relation entre les membres des castes, ce que je trouve particulièrement intéressant.


En parlant d'Hunger Games, je n'ai pas arrêté de penser à Katniss en lisant ce livre. America a un comportement très proche de celui de Mlle Everdeen. Rebelle sur les bords, voulant rester naturelle à tout prix alors que les autres pensent à leur physique ou changent de comportement pour la compétition afin de se faire aimer. Idem pour le triangle amoureux. J'ai eu un petit sentiment de déjà vu, mais cela ne m'a en rien gêné dans ma lecture. 

J'ai vraiment hâte de lire les prochains tomes, avec j'espère, plus de conflits, d'explications sur cette dystopie. J'ai aussi hâte de savoir ce que cache Marlee, et surtout, SURTOUT, j'adorerais voir Maxon coller une bonne droite à Aspen.


dimanche 19 juillet 2015

Haul liversque! #1

Pas de critique aujourd'hui!
Cette fois ci, je vais parler un peu d'un de mes loisirs préférés: aller dans les vide grenier. On dirait pas comme ça, mais on peut trouver des merveilles, à des prix défiants toute concurrence! Toujours pas convaincus? Vous allez bien voir....


Du 4 au 13 Juillet, je suis partie en Vendée: c'était de la FOLIE!

Commençons par la trilogie Divergente de Véronica Roth aux éditions Nathan: 5€ les trois! (Je rappelle que chaque tome coûte 16.90€, je vous laisse faire le calcul)




Ensuite, je me suis trouvé Deception Point de Dan Brown, aux éditions JC Lattès, en grand format, à 2€. (Prix de vente en librairie: 22€). 



Ensuite, quatre livres de Zola à 50 centimes pièce: L'argent, La Fortune des Rougon, Au bonheur des Dames et La bête humaine.



Dans un autre stand j'ai trouvé Rebelles, d'Anna Godbersen en format poche, à 20 centimes.

Vous êtes assis? Parce que c'est pas fini. Tenez vous bien....
J'ai trouvé ONZE tomes des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire de Lemony Snicket en édition Nathan (Pas la nouvelle Folio Junior toute moche^^) à 5 EUROS. Les vendéens sont fous.

Voilà, la Vendée, c'est fini! Je suis rentrée avec deux sacs remplis de livres, en plus de la valise.

Maintenant, passons à mes trouvailles d'aujourd'hui! 

En premier lieu, j'ai trouvé Hush,Hush de Becca Fitzpatrick aux éditions Pockey Jeunesse à 3€ (Prix de vente: 7.70€ environ).
Le synopsis m'a bien intrigué, je ne connaissais pas du tout, mais la vendeuse avait l'air d'adorer, je lui donc fait confiance.

Ensuite, petite trouvaille! La Sélection de Kiera Cass en éditions France Loisirs, à 2€ (Prix de vente: 14.99). Il faisait partie de ma Wish List, donc je suis super contente!

Puis, Le Magicien, Les secrets de l'immortel Nicolas Flamel, de Michael Scott aux éditions Pocket Jeunesse à 1€ (Prix de vente: 19€). 
Gone, de Michael Grant, aux éditions Pocket Jeunesse à 50 centimes (Prix de vente: 19€)

Et enfin, pour finir en beauté ce beau dimanche: 
Harry Potter tome 5 et tome 7 en anglais, éditions Bloomsbury. Et ces livres sont tirés de la première éditions. Mon coeur n'a fait qu'un bond. 3€ les deux. 

Bien sur, tous les livres achetés sont en état neuf (Sauf les Zola, mais ce sont des vieilles éditions, et j'aime bien les vieux livres).


Ma PAL s'est bien agrandie depuis ce début de vacances, je ne sais plus par quoi commencer! Et vous? Vous écumez les brocantes pour remplir votre bibliothèque?