mercredi 30 décembre 2015

Mon Top 5 des films de 2015!

Hohoho Joyeux Noel très en retard et Bonne année en avance, mes amis!
Et non, pour finir cette année en beauté, je ne vais pas parler de livres, mais bien de films, car je suis une grand cinéphile, en plus d'être une bibliovore. 
Chaque année, je tiens une petite liste dans ma tête, et cette fois, je vais la partager. 
Donc voici mes cinq films préférés de cette année 2015!


Numéro 5: Vice-Versa, des Studios Pixar.



Ce film a été une très belle surprise! Au début, je ne voulais pas y aller, mais mon copain m'a forcé convaincu d'y aller.
Je me suis retrouvé devant un film très imaginatif, coloré, émouvant. Les parties du cerveau sont vraiment bien pensées. Tous les personnages, que ce soit les humains ou les émotions, sont attachants. Ce long-métrage est bourré de petites idées qui rendent le tout cohérent: les souvenirs qui s'effacent au bout d'un moment, la musique agaçante qui nous vient à la tête sans raison apparente, comment sont fabriqués les rêves...Bref, la liste est longue! 

Vice-Versa montre aussi au jeune public que les émotions peuvent se mélanger, qu'elles évoluent au fil de notre croissance et de notre vécu. 
Ce film a même réussi à me faire pleurer, et même avoir peur. Bon, ça c'est normal, il y a un clown. Donc si vous êtes coulrophobe comme moi et que vous voulez voir ce film, faites gaffe! 
Comme tout film d'animation Pixar, c'est très beau visuellement. Les couleurs, les textures, les lieux...c'est une belle bouffée d'air frais dans le monde du film d'animation. 
Mention spéciale: Big Bong, qui m'a rappelé mon ami imaginaire quand j'étais petite. 




Numéro 4: Le Petit Prince, de Mark Osborne.




Encore un film d'animation! Et oui! Mais ici, ce n'est pas qu'un film d'animation: c'est une adaptation de mon livre préféré: Le Petit Prince de Saint-Exupéry. Ce livre a une place toute particulière dans mon coeur, j'ai même une édition de 1954 que je garde précieusement dans un film plastique (Et il n'y a QUE moi qui ai le droit d'y toucher, c'est dire!). Bref, dès que j'ai vu que ce film allait sortir, je me suis précipité au cinéma! Et ce fut un grand moment de bonheur.
Ma plus grande peur était que le film dénature le livre: et bien non! Le film débute même avec la version animée des dessin de Saint-Exupéry, les dialogues sont repris à la lettre, bref, j'étais soulagée. 
Ce film nous propose une histoire dans une histoire: on a la trame de la petite fille, qui rencontre l'aviateur. Et l'aviateur lui raconte l'histoire du petit prince. Et ce n'est pas inutile, car cela propose une explication des thèmes abordés avec un oeil plus contemporain, afin que le jeune public puisse comprendre. 
D'un point de vue graphique: nous avons là aussi une dualité: le monde contemporain est dans un style d'animation 3D "classique", dans le style Diney-Pixar. Et le récit du petit prince est dans un style "papier", très original et surtout, magnifique. 
Petite anecdote: lors de ma séance au cinéma, la salle était remplie d'enfants. Durant le film, aucun d'eux n'a fait de bruit. Le film les a captivés, j'avais jamais vu ça de ma vie. 


Numéro 3: Star Wars 7, le réveil de la Force, par JJ Abrams.



Je ne pouvais vraiment pas passer à coté de ce film! Star Wars, mes amis, STAR WARS! J'ai connu cette saga quand j'étais ado, c'était pour moi la première fois que j'allais voir un film de la saga au cinéma. J'ai eu des frissons, l'impression que je vivais quelque chose d'historique et d'important. 
Le film m'a scotché à mon fauteuil, car il n'y a pas un moment de répit. Les combats en vaisseaux spatiaux sont nerveux et superbes, idem pour les combats à terre. Les nouveaux personnages ont de la profondeur, et surtout, ont des secrets. Il y a bien sur les personnages de la trilogie de présents, mais laissent la place à la nouvelle génération. 
Comme d'habitude, j'ai adoré le nouveau droïde, car oui, je suis ce genre de personne qui préfère les droïdes aux personnages, R2-D2 mon amouuuur.


Numéro 2: Mad Max Fury Road, de George Miller.


Ceci est LA grosse claque visuelle de l'année. Je connaissais surtout ce réalisateur pour Babe le cochon, un fil que j'adorais quand j'étais petite. Là, on change VRAIMENT de style! Au début, comme Vice-Versa, je ne voulais pas y aller, mais on m'a de nouveau forcé. Et bien ils ont bien fait!
Je ne vais pas trop parler du scénario, car il tient dans un mouchoir de poche, et n'est pas primordial. Le but du film, c'est de voir des personnages badass qui roulent et se battent. Point barre. 
Le film est tellement beau que j'étais hypnotisée, dans cette salle de cinéma. Et puis, chapeau George Miller pour avoir mis des nuits américaines! Je vous jure, c'était un orgasme visuel! Il y a un travail énorme sur la couleur, sur le gigantisme des paysages, sur la violence des chocs dans les scène d'action. Le tout, avec un minimum d'effets spéciaux. Bref, j'ai a-do-ré.



Numéro 1: Souvenirs de Marnie, de Hiromasa Yonebayashi, du Studio Ghibli.



Mad Max a été la claque visuelle. Souvenirs de Marnie a été la claque émotionnelle. Le Studio Ghibli est un vrai gage de qualité, Yonebayashi m'avait ébloui avec Arietty. Il a frappé fort, cette fois. J'étais déjà émue avant de voir le film, car je savais que j'allais regarder le dernier long-métrage du Studio. En plus, je travaillais à l'époque sur un mémoire à propos du Studio et de Miyazaki.
Souvenir de Marnie raconte l'histoire d'Anna, une jeune fille angoissée et asthmatique, qui part à la campagne et rencontre Marnie, une fille énigmatique.
Ce film est vraiment mélancolique, émouvant, et beau. Il m'a touché au plus profond du coeur. A la fin de la séance, je pleurais et tremblais. C'était la première fois que cela m'arrivait. Souvenirs de Marnie m'a vraiment émue, et je n'ai toujours pas eu le courage de le revoir. Un film a voir absolument!








vendredi 18 décembre 2015

Cora matte des séries! #1 Jessica Jones.

Bonjour mes amis (ou plutôt bonsoir, vu l'heure où j'écris ces lignes.)

Cela fait longtemps que je n'ai pas blogué, car comme dit dans un précédent billet, je suis en Master, j'ai donc une tonne de travail, que ce soit pour les cours ou le mémoire. Et ça ne va pas s'arranger puisque j'aurais aussi un stage. Bref, je suis blindée.
Mais ce week-end, c'est les vacances! Enfin, je suis en vacances depuis mercredi soir, haha!

Il y a quelques jours, pour me détendre après les cours, j'ai commencé une série: Jessica Jones. Elle a été créé par Netflix et fait partie du Marvel Universe. Depuis sa sortie, j'étais très tentée, car Netflix fait de très bonnes séries (Orange is the new black, par exemple) et car j'adore Marvel. Marvel, à l'instar de DC (j'aime aussi DC, ne vous inquiétez pas!), a réussi à créer un grand univers, que ce soit avec les films, les séries, ou bien des courts-métrages.
De plus, un ami m'a conseillé vivement de regarder Jessica Jones. Je me suis donc plongée dans les aventures de cette héroïne.



Avant de regarder une série, je jette toujours un coup d’œil sur le casting. Et là, qu'est ce que je vois? David Tennant joue dedans! Mais si, les amis, David Tennant! Barty Croupton Junior, le 10ème Docteur! J'ai tout de suite foncé, je ne pouvais plus attendre.

Et qu'est-ce que j'ai bien fait! Dès le générique, j'étais conquise. La musique, le parti prit graphique rappelant les comics, ça commence très très bien!
Ecoutez moi ça, on rentre directement dans un univers un peu polar, détective. La musique qui s'affole et monte crescendo annonce de l'action mais se reprend sur la fin. Un début très prometteur.

Passons à la série même: nous sommes vraiment dans un polar, qui reprend les codes des vieux films d'enquête: bureau de détective miteux typiquement américain, notre personnage principal torturé par son passé, fumant et buvant.

Ah notre personnage principal...Jessica Jones! Détective, elle essaie de mener sa vie, tout en étant torturée par son passé assez noir. Mais Jessica a aussi un super pouvoir: cette femme toute menue est dotée d'une super-force. D'ailleurs, elle ne se cache pas, mais n'utilise pas ce pouvoir tout le temps. Cynique, fragile malgré sa force, elle est un personnage attachant. J'ai réussi à m'identifier au personnage grâce à son traitement. Ce n'est pas comme Tony Stark, ou même Thor. Ici, nous avons juste une humaine améliorée, mais qui vit comme un citoyen lambda, qui picole, qui a des voisins qui crient trop fort. Une très belle réussite.

Autre réussite: le traitement du méchant. Killgrave, joué par David Tennant. L'acteur joue vraiment très bien, c'est indéniable. Mais les apparitions de Killgrave sont très bien dosées: au début, ce n'est qu'un nom, puis une voix, une silhouette, pour enfin l'avoir vraiment sous nos yeux. Le voir de cette façon ne fait qu'accentuer la menace. Rien que parler de lui fait frissonner notre héroïne, qui a l'air pourtant d'être courageuse et dure à cuire! On se demande bien, et on a hâte, de voir l'étendue de ses pouvoirs.
Et croyez moi, il a un sacré pouvoir, ce gars là. Et c'est lui, qui a traumatisé Jones, un an avant le début de l'action. Et encore, traumatiser un verbe assez faible. 

Personnellement, j'ai vraiment beaucoup aimé cette série, malgré quelques longueurs dans certains épisodes. Mais comme d'habitude, Marvel nous sort un show de qualité, et je n'ai qu'une hâte, voir la saison 2!